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Jours 318-323: Ceux qui évitent le very bad trip

Bangkok, Thaïlande.

Jour 318: dimanche 15 septembre 2019

Tampon de sortie sur nos passeports, nous voilà hors du Cambodge ! C’est fou comme ça va plus vite quand il n’y a rien à payer… 😉 On suit les panneaux « Thailand – This way », et on traverse le fameux couloir touristique. La lignée de mendiants en haillons, la plupart unijambistes d’ailleurs, est particulièrement frappante en comparaison aux multiples entrées rutilantes des casinos. 🙁

L’entrée du bâtiment thaïlandais n’est pas facile à trouver mais on finit par y arriver. Fiche d’immigration remplie et une bonne demi-heure de queue plus loin, nous voilà entrés en Thaïlande. Tout était facile malgré l’attente, c’est parfait !

On n’a rien mangé depuis notre soi-disant repas hier après-midi au restaurant chinois de Sihanoukville… Nos ventres crient famine et on s’attable dans le premier café que l’on trouve après les bâtiments de l’immigration. Aaaaaaaaah les saveurs thaïs… Un délice !!!

On profite également du wifi de l’établissement pour comparer les options qui se présentent à nous pour rejoindre Bangkok. Il ne semble pas y avoir de train le dimanche (l’option la moins chère – ou alors ils sont tous réservés à l’avance)Ce sera donc le casino-bus, que l’on n’a pas trop de peine à trouver grâce au serveur du café où l’on a mangé.

Les casino-bus sont des transports organisés pour ramener à Bangkok les Thaïs venus s’éclater aux jeux d’argent côté cambodgien. Ils partent toutes les heures de la frontière et sont généralement fréquentés par des locaux car l’option est peu connue des touristes (que ferait-on sans les blogs ??) D’ailleurs, l’un des Thaïs du bus (le seul qui semble pouvoir aligner 3 mots d’anglais) est aux petits soins pour nous : il trouve qu’on est méga futés d’aller à Bangkok par ce moyen de transport. Trop marrant ! Il est adorable et super curieux ; même s’il doit s’y reprendre à 3 fois pour qu’on comprenne ses questions, il persévère pendant tout le trajet. 🙂

La durée annoncée est de 4 à 5 heures de route jusqu’à Bangkok… Ce sera plutôt 6. Mais le trajet se déroule sans problème et les routes sont en excellent état, quel changement par rapport au Cambodge ! Cela nous donne quelques jours de répit avant d’affronter l’équivalent népalais, qui promet d’être folklorique.

L’un des gros avantages des casino-bus est que leur terminal est situé à proximité du parc Lumphini, soit à 10-15 minutes à pied de notre auberge. Plutôt que d’arriver au terminal nord et de se taper encore 45 minutes de taxi dans la circulation infernale de Bangkok, nous sommes donc capables de rejoindre notre logement à pied. Le pied ! Les rues sont animées, remplies de stands de streetfood, d’étals de marché en tout genre… L’ambiance y est, et on a hâte de partir à la découverte de cette immense capitale.

Le meilleur moment de la journée vient lorsqu’on découvre notre auberge, le Kinnon Hostel. Waouh, une véritable perle !! Petit café sympa, salon co-working et lit king size… dans un dortoir. Eh oui, les chambres doubles à Bangkok avaient l’air soit trop pourries, soit trop chères : on s’est donc résignés à prendre un dortoir. Cependant, avec l’intimité que donnent les rideaux autour de chaque lit double et les petites armoires individuelles, on a au final l’impression d’avoir notre chambre à nous. Génial ! En plus, l’accueil est vraiment sympathique et l’endroit nous donne l’impression d’être à la maison, avec le luxe d’une literie digne d’un hôtel 5 étoiles. Waouh.

Une fois installés, on ressort s’imprégner de l’ambiance de la ville… Dès le premier soir, streetfood, forcément !! Un véritable incontournable de Bangkok. Nous voilà donc attablés entre deux stands sur un trottoir, devant un succulent pad thaï… Miam. 🙂

Au dodo ! Le trajet que l’on vient de vivre aura duré 31 heures au final, avec pas moins de 8 véhicules différents (9, si l’on compte nos pieds) pour relier l’île cambodgienne de Koh Rong Sanloem à Bangkok… On est vannés, bonne nuit !

Jour 319: lundi 16 septembre 2019

Olalah ! Sans conteste l’une des meilleures nuits du voyage. Quel lit confortable… et quel petit-déjeuner, wow ! Un buffet digne d’un palace, à ce détail près qu’il faut faire la vaisselle soi-même. 😉

Le soleil du matin tourne très vite à l’orage et aux pluies torrentielles : aujourd’hui est un jour à flâner dans le salon confortable et cosy de notre auberge pour avancer le blog, organiser un peu les prochains jours et se reposer. L’endroit semble vraiment être un repaire de nomades digitaux et on s’y sent bien.

… Quelle journée épuisante, on n’a pas bougé de l’hôtel ! Enfin si, juste dans la rue adjacente ce soir, pour aller manger une soupe de… je ne sais pas quoi. On adore cette ambiance de rue avec plein de petits stands partout. Quasiment tout n’est écrit qu’en thaï, donc on n’est jamais vraiment sûrs de ce qu’on mange, mais cela fait partie de l’expérience ! 🙂

Cette journée de repos nous a vraiment fait beaucoup de bien. Et dans un endroit où l’on se sent chouchoutés, c’est encore plus agréable…

Jour 320: mardi 17 septembre 2019

Il est 8h30 lorsqu’on se réveille, et aujourd’hui on prévoit quand même de sortir de l’établissement. Ce matin, après un petit-déjeuner du tonnerre, on continue quand même encore un moment sur la lancée d’hier, notamment pour avancer le blog. On va finir par être à jour à ce rythme-là ! 😉

On règle la prolongation de la réservation auprès de la réception, puis on part à pied en direction du métro. A l’attaque de Bangkok, ou plus précisément, de l’un de ses centres commerciaux ! On a en effet grandement besoin de remplacer quelques-uns de nos habits ou matériel électronique ; la liste s’allonge de plus en plus… Aaaaah l’usage intensif. Or, on a remarqué qu’à Bangkok, il y avait Décathlon, et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle vu notre départ imminent pour le Népal.

Le métro est hyper moderne, on se croirait presque de retour à Singapour. Bon point pour la ville : au lieu des tickets à usage unique, l’utilisateur charge le montant de sa course sur un jeton réutilisable. Dans un continent de plastique, on devient de plus en plus sensibles à ce genre de petits détails… 🙂

Une fois sortis du métro, il nous faut encore marcher un bon kilomètre sous un soleil de plomb pour atteindre le centre commercial. On passe d’ailleurs par un marché populaire, alias une alignée de stands d’aliments en tout genre au bord de la route. Quand ce sont les stands de fruits et légumes ou de riz et d’épices, ça va, mais quand on arrive au secteur ‘viande’, l’ambiance est un peu plus gore. Les odeurs de la viande et des poissons qui ne sont probablement plus de la première fraîcheur, ça passe encore… Là où il faut avoir le cœur bien accroché, c’est lorsqu’on passe devant les stands proposant des animaux encore vivants : des poissons asphyxiés dans un centimètre d’eau, des poulets dans des cages minuscules ou entravés à des grilles, des crapauds entassés dans des filets comme on verrait des oranges ou des citrons dans nos supermarchés… « agonisant » est un terme qui convient probablement mieux que « vivant ».

Ouf, le marché n’est pas très grand et après un petit quart d’heure supplémentaire, on arrive au centre commercial Rama IV. Malgré les visions d’horreur des étals du marché, on a faim ! On reprend donc des forces au food court du centre, puis on se dirige vers le grand magasin Décathlon. Forcément, dans un pays comme la Thaïlande, les sections ‘natation’ et ‘sports d’eau’ sont démesurément grandes par rapport à la partie ‘trekking & outdoors’, mais ce n’est pas grave, on trouve quand même ce qu’il nous faut. Chris a désormais de quoi affronter le froid népalais et c’est le plus important. 🙂

Un rapide passage au supermarché pour compléter la liste d’achats nécessaires, et nous voilà à nouveau loin de la clim’… pas pour longtemps, puisqu’on reprend le métro jusqu’à Sukumvit, où se trouve le Terminal 21. C’est un centre commercial un peu particulier : il est décoré sur le thème de plusieurs grandes villes du monde ! Un étage pour Paris, un autre pour Rome, Tokyo, Istanbul, San Francisco… Sympa. 🙂 On n’a pas réussi à trouver de section « électronique » dans le premier centre commercial visité aujourd’hui (on a toujours ce problème de disque dur déficient à régler), du coup on espérait trouver le nécessaire ici. Raté, c’est plutôt un centre commercial regroupant des boutiques de créateurs et des bijouteries ‘légèrement’ hors de notre budget ! Tant pis, le disque dur attendra, nous on est contents d’avoir vu ce centre atypique. En plus, on a enfin goûté à la glace à la noix de coco que l’on voit partout en Thaïlande. Verdict : excellente !

Retour à l’auberge en métro… Il est temps de faire une énorme lessive. Cela tombe bien, il y a une blanchisserie automatique juste à côté de chez nous ! Le temps d’attente de la machine à laver puis du séchoir nous permet d’avancer encore un peu le blog, attablés dans le petit café sympa du Kinnon Hostel, puis l’on récupère des habits tout propres et tout secs. Yes. 🙂

On ressort manger dans un marché couvert à proximité de l’auberge… Je suis contente de ne pas m’être douchée avant le souper : ma soupe tom yum est tellement épicée qu’elle me fait transpirer hihi ! Mais qu’est-ce que c’était bon… Un délice. Douche et au dodo, on est claqués par cette nouvelle journée de déambulations à travers la foule et l’agitation constante de cette mégapole bouillonnante !

Jour 321: mercredi 18 septembre 2019

On est réveillés assez tôt ce matin : je crois qu’il y a eu des départs ou des arrivées dans le dortoir, car la nuit a été entrecoupée par des bruits de valises à roulettes…

On petit-déjeune au café de l’auberge et vers 11h, départ pour le centre commercial du quartier de Lumphini, à 10 minutes à pied du Kinnon. On adoooooore les centres commerciaux ! 😉 Non, en fait, c’est juste qu’on voulait profiter de marcher jusqu’au métro pour y faire un saut et diagnostiquer notre problème de disque dur… Toujours pas, car on ne trouve pas de rayon électronique. Cela attendra encore !

On prend le métro jusqu’à Asoke, où se trouve le May Veggie Home Café, l’endroit où Liepa nous a donné rendez-vous. On va dîner avec ma coloc’ de dortoir lituanienne de la retraite méditative, qui habite Bangkok ! Super chouette de la retrouver et de passer un moment avec elle. On n’arrête pas de parler pendant une bonne heure et demie ; ça change du silence de la retraite ! 😉 Après plusieurs années dans une entreprise de marketing dans le secteur de la vente d’alcool (qui lui aura permis d’habiter Bangkok, puis Sydney), elle a démissionné car elle se sentait de plus en plus en conflit avec ses valeurs éthiques. La voilà donc de retour à Bangkok depuis quelques semaines, où habite son copain, avec de nouveaux projets professionnels ! Elle espère fonder son entreprise dans le milieu de l’économie circulaire, notamment en se concentrant sur la réduction des déchets alimentaires et la sensibilisation de la jeune génération thaïlandaise à la durabilité. C’est génial de rencontrer des gens inspirants comme elle et on lui souhaite plein de succès futur… 🙂

Il est 14h et nos chemins se séparent ; on prend le métro vers le nord ! Paco, le volontaire français du centre Diphabavan où l’on a médité pendant une semaine, nous a parlé du Centre d’Archives Bouddhistes de Bangkok, qui tient apparemment une exposition sur le Nirvana. On voudrait bien y jeter un œil… Dix minutes à pied depuis l’arrêt de métro au bord d’un énorme parc, et nous y voilà.

On enlève nos chaussures bien entendu, et l’on pénètre dans une salle que l’on suppose être l’entrée de l’exposition… Il y a des coussins en forme de galets, un petit passage au-dessus de l’eau où l’on peut marcher et sentir la texture du sol constitué de cailloux et de gravier, ainsi que 2-3 phrases inspirantes. L’ambiance est calme et paisible, un endroit parfait pour méditer en toute sérénité. Sauf qu’on se rend compte rapidement que l’exposition… C’est ça ! On déambule un moment dans le centre mais on ne trouve pas d’autres entrées… Bon, bah on n’a pas vraiment la même définition du mot « exposition ». 🙂

Puisqu’on est là, on décide de traverser l’immense parc qui jouxte le Centre d’Archives Bouddhistes. L’ombre des arbres fait le plus grand bien et le parc est magnifique… Un oasis de calme dans cette ville en ébullition (au propre comme au figuré : on ne doit pas être loin des 35 degrés et dans le béton du centre, c’est difficilement respirable !) Il y a plein d’écureuils, et l’on s’amuse à les regarder courir sur les troncs…

Malgré le feuillage, c’est détrempés de sueur qu’on arrive à la station de métro MoChit. Ce n’est pas vraiment un métro en fait, mais plutôt ce qui s’appelle le « SkyTrain » : un métro aérien qui nous permet de nous balader dans la fraîcheur de la clim’ à travers l’immensité de Bangkok !

On s’arrête à proximité du centre commercial MBK, the référence en shopping à Bangkok. Cette fois-ci, on va le trouver, cet étage dédié à l’électronique… Eh ben pour l’avoir trouvé, on l’a bien trouvé !!! Le 4ème étage est un dédale de mini-shops croulant sous tout et n’importe quoi ayant un rapport avec le téléphone, l’ordinateur, les montres connectées ou encore l’électroménager. Mamamia, quelle folie furieuse de la consommation, et ce sur 8 immenses niveaux !!! N’étant pas franchement in love avec ce genre d’endroit, on fait au plus vite : le diagnostic de notre disque dur est sans appel, il est mort. Zut… Et nous qui espérions encore que ce soit le câble. 🙁

On se pose 10 minutes pour un jus de mangue dans un food court car nos pieds n’en peuvent plus, puis on trouve encore une paire d’écouteurs pour Chris, et il est 17h30 lorsqu’on retrouve l’air libre (ou plutôt la clim’) du métro aérien… Le temps de se rendre dans le quartier de notre auberge, il est 18h et on a déjà faim : autant manger maintenant. Nous voilà donc attablés sur un trottoir à déguster une noodle soup au milieu du trafic infernal. Bangkok serait l’une des villes les plus embouteillées du monde, et quand on voit ce qui nous passe à côté, on veut bien le croire !

Retour à l’auberge pour une douche bien méritée ; il n’est même pas 20h lorsqu’on se met au lit. C’est l’occasion de regarder cette émission ARTE sur la bouffe et la santé mentale que Chris à trouvée, et qui me rappelle de nombreux souvenirs… 😉

Jour 322: jeudi 19 septembre

Réveil à 8h, aujourd’hui on va visiter le centre historique ! Bangkok étant la « ville des temples », on ne pouvait décidément pas partir d’ici sans en avoir vu au moins un… Surtout qu’apparemment, certains envoient du lourd et on se réjouit de voir ça !

On prend le petit-déjeuner et il est 10h30 lorsqu’on démarre. Comme départ matinal, on a vu mieux. 😉 On se déplace en métro jusqu’à un arrêt dont j’ai oublié le nom, au bord de la rivière. Le centre historique de Bangkok est très mal desservi par les transports publics terrestres : le métro aérien et le métro souterrain n’y vont tout simplement pas. Du coup, beaucoup s’entassent dans le trafic en prenant un taxi ou un tuk-tuk… C’est oublier que Bangkok est traversée par une grande rivière, et qu’il y a tout un système de navettes publiques fluviales ! Avec un prix imbattable de quelques dizaines de centimes, quelle que soit la longueur du trajet…

On embarque donc sur un bateau qui nous emmène en quelques arrêts au Wat Arun, l’un des grands temples de Bangkok. Il s’agit d’une immense stupa de plusieurs étages ainsi que 4 autres plus petites agencées selon les 4 points cardinaux. Tout est fait en mosaïque et le niveau de détail est vraiment dingue ! On remarque que toutes les statues ont un visage et des attributs différents des autres ; et pourtant, il y en a un paquet… Super première visite, on est bluffés ! 🙂

On ne manque pas non plus de se balader dans le parc alentours, qui n’est pas en reste : les toitures sont magnifiques et certaines portes sont ornées de statues de plusieurs mètres de haut, toujours en mosaïque colorée. Waouh !

La visite terminée, on traverse la rivière à l’aide d’un ‘ferry’. Péniches, bateaux de marchandises, navettes privées pour les hôtels de luxe en bordure de rivière, canaux de croisière… Mais quel trafic sur cette rivière ma parole !! On pose le pied de l’autre côté, on trouve par miracle les petits drapeaux à coudre sur nos sacs, et l’on s’attable dans un petit café de rue. Il est déjà passé midi et on a faim, après tout. 😉

Notre soupe et pad thaï avalé, on est à nouveau pleins d’énergie pour le temple suivant : le Wat Pho. Celui-là n’est pas qu’un seul temple, mais un énorme complexe ! (Tout comme le Grand Palais juste à côté, mais on a malheureusement dû le laisser tomber en raison du prix de l’entrée). Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Wat Pho ne nous a pas déçu : mamamia quelle splendeur, quelle grandeur !!

Entre les dizaines de stupas en mosaïque, les immenses statues de Bouddha, les petites cours secrètes et calmes où s’alignent les statues, les toitures et les dorures qui éblouissent, l’énorme temple central recouvert d’or… On ne sait plus où donner de la tête. En un mot : SOMPTEUX. On a même vu un groupe de moines (apparemment touristes comme nous) chanter devant le grand Bouddha de la salle centrale, et l’on a reconnu les incantations en Pali que l’on chantait pendant la retraite ! 🙂 Chris s’est d’ailleurs fait réprimander par le garde du temple parce qu’il s’était assis en pointant ses pieds vers Bouddha. Oups.

Après avoir enlevé et remis nos chaussures un certain nombre de fois, on les enlève pour une dernière visite, le clou du spectacle du Wat Pho : le Bouddha couché. Une statue de 46 mètres de long recouverte d’or symbolisant la position dans laquelle le Bouddha est supposé avoir atteint le Nirvana. Proprement ahurissant : je n’avais jamais vu une statue aussi grande !!!

Enchantés par notre visite, on sort de l’enceinte sous une chaleur de dingue et comme on trouve qu’on ne transpire pas encore assez, on décide de rejoindre la gare centrale à pied. Trois kilomètres et demi en plus pour nos petits petons ! On passe par hasard à travers une rue marchande de presque un kilomètre de long, où les petites échoppes vendent absolument tout et n’importe quoi. On peut probablement demander le truc le plus improbable, je suis persuadée qu’il est à vendre dans l’un de ces étals… 😉 La « balade » nous fait aussi longer un autre temple fameux, le Wat Traimit. Il a l’air également très imposant mais on ne le visitera pas car nos pieds crient au secours… A la place, nous nous attablons entre un ventilateur et un thé froid avec plein de glaçons. Youpie !

Encore un petit kilomètre et nous voilà à la bouche de métro de Hua Lomphong, qui nous ramène dans la rue animée juste à côté de notre auberge. Il est 17h30, on va se poser un petit moment au Kinnon Hostel avant de ressortir ! L’orage qui menaçait en fin d’après-midi a fini par éclater et des trombes d’eau s’écrasent dans les rues… On emprunte donc des parapluies à l’auberge et on se précipite vers le marché couvert à 5 minutes de là. Salade de papaye épicée, émincé de porc au basilic et riz aux fruits de mer, on se régale pour notre dernier repas de streetfood thaïlandaise !!

On fait nos sacs du mieux que l’on peut ce soir, puisque l’on part plutôt tôt demain matin. Ce n’est pas chose aisée, car on a changé de chambre ce matin : notre lit double en dortoir n’était malheureusement pas disponible pour notre dernière nuit ici… On est donc dans un dortoir de 16 : les lits en capsules sont super confortables et cosy, mais l’espace commun est vraiment restreint !

Jour 323: vendredi 20 septembre

Il est 7h lorsque le réveil sonne : un nouveau pays nous attend aujourd’hui, et pas des moindres… Le Népal, dernière étape de notre tour du monde !

On a un peu de temps dans la salle commune au final : on a cru que l’on décollait à 11h30, mais c’était en fait 12h30. Tant que ce n’est pas le contraire… 😉 On discute avec une Allemande et une Japonaise en prenant notre petit-déjeuner et à 9h, on est sur le départ, nos gros sacs à nouveau sur le dos.

C’est partiiii mon kiki ! D’abord 4 arrêts en métro, puis une petite demi-heure de train, puis une marche qui n’en finit plus dans l’énoooorme aéroport de Bangkok. Le check-in, en revanche, est extrêmement rapide ; on a même le temps de se poser pour un dernier mango sticky rice ! Aaaah la nourriture thaï, qu’est-ce que ça va nous manquer…

C’est avec le cœur un peu lourd que l’on quitte Bangkok. Contre toute attente et contrairement à notre légère déception pour le sud du pays, nous avons adoré l’immense capitale thaïlandaise ! On ressent néanmoins beaucoup d’excitation pour la suite de notre périple et la nostalgie s’en va très vite. On passe la sécurité, puis l’émigration. Décollage à 12h40… Bye bye Bangkok et bye bye la Thaïlande ! 🙂

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