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Jour 42: Ceux qui triment en rimes

Cusco, Pérou.

Jour 42: jeudi 13 décembre 2018

Contrairement à Arequipa, cette fois on sait dans quelle auberge on va. On ne préfère pas s’embêter, l’auberge réservée se nomme Casa Siete. Nous commandons un taxi pour le centre de Cusco, où nous découvrons quelques endroits conviviaux. Une fois déposés, nous allons à pied. Après avoir consulté l’application Maps.Me, une longue marche s’ensuit.

L’auberge se situe dans le quartier de San Blas, là où il faut être audace, car entre les rues hyper étroites et une montée toute droite, nous risquons d’arriver un peu moites.

Un rue étroite toute droite.

Finalement à l’aise à l’hostel, nous attend une mauvaise nouvelle ! Nos chambres ne sont pas dispos, deux nanas avait des problèmes aux boyaux, et se sont rendues à l’hôpital, car elles avaient très mal… Par conséquent, la réceptionniste, un peu irréaliste, nous propose une chambre privée à un prix plus élevé : on dit non, voyons !!! Un peu désemparée, bien qu’habituée, elle veut nous loger dans une auberge partenaire, là on se dit que ce sera galère…

15 minutes de marche, il faut accélérer la démarche, nous n’avons que deux envies, découvrir nos lits, et prendre une douche, sinon on va attirer les mouches ! Le gars qui nous y amène propose de porter le sac de Camille, comme si c’était notre ami. Enfin, nous arrivons à notre nouvelle auberge, on peut allumer un cierge, nous sommes accueillis par la concierge !

Nous disons au revoir au mec, au moins nous sommes au sec. Proches du portillon, nous expliquons ensuite la situation… La concierge, au moins 30 berges, a préparé une chambre matrimoniale, c’est l’idéal ! En plus au prix d’un dortoir, on va pouvoir laisser un pourboire 🙂

Nous découvrons notre chambre privée avec salle de bains partagée. Ce n’est pas mal, elle n’est pas trop sale… Par contre, nous remarquons rapidement que l’eau ne coule pas abondamment, au contraire, la canalisation doit être en réparation ! Seule galère, on espère…

La veille, nous avions gardé des restes de nourriture et voulons les conserver au frais, avant que ça ne devienne de la pourriture et que nous devions les jeter. Direction la cuisine de l’auberge, on demande à la concierge si l’on peut mettre notre bouffe au frigo, elle s’étouffe discreto: Ils n’en ont pas, c’est un attrape-nigaud, pas très sympa !

Deuxième galère, on commence à perdre nos nerfs ! Bref, on essaiera de discuter avec le chef… Il n’est que 9h30, un petit-déj’ nous tente ! On se rend à San Pedro, le marché, c’est différent ici à Cusco, dans la cité, où tout est en pavés !

A San Pedro, l’eldorado du cacao

 

Pour les petit-déj’, des dizaines de stands sont présents. Nous choisissons l’un d’entre eux, celui qui a l’air moins vieux. Sandwich à l’avocat pour Camille, et pour moi un sandwich poulet frit. Cela passe bien, un petit-déj’ péruvien !

 

Retour à l’auberge, on prie la Vierge pour qu’il y ait de l’eau dans les tuyaux ! Dommage, il n’y en a pas… C’est décidé, demain on prendra nos bagages à la main et on changera !

Dans l’après-midi, avec nos plats déjà cuits, on veut les réchauffer pour les manger. Il y a bien un micro-onde, mais il ne fonctionne pas une seule seconde ! Ouf, on peut au moins réchauffer notre bouffe, l’auberge a quand même une cuisinière à gaz, c’est la base ! Ah, l’hostel s’appelle IntiPackers, ça nous rappelle qu’on a des crackers.

Après le dîner, on va se balader, on a les agences à comparer pour visiter la Vallée Sacrée, et aussi l’appareil photo de Camille à réparer, car à la paparazzi elle a trop joué… voir l’article du jour 34.

Au bout de trois quarts d’heures, on trouve un réparateur, heureusement plutôt bricoleur, qui nous assure qu’il peut réparer la caméra, pour ce prix-là : 500 soles, à payer en espèces. Ok, on la lui laisse !

On se pose dans un café, pour se ressourcer. Nous prenons ensuite le chemin de retour sans faire de détour.

Le temps de checker sur internet, quels mets on peut aller manger en tête-à-tête, nous ressortons à San Blas, il a de la restauration pas loin de la place ! Le resto choisi s’appelle Chakruna Native Burger, on y va sans peur, il paraît que ce sont les meilleurs ! Un burger plus tard, nous sommes repus, tels des fêtards après une fondue.

Une fois dans notre lit, bien que petit, la journée est déjà finie. Il est temps de se reproduire, avant d’aller dormir… Demain c’est la fête de ma tante, belle-soeur de feu mon père, elle a moins de septante, mais ce sera quand même un bel anniversaire ! Elle nous a invités, on ne pouvait pas le rater 🙂

Hasta mañana !

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