Lima, Pérou
Jour 63 : jeudi 3 janvier 2019
Yeah, j’ai dormi comme un loir, n’ai pas du tout été malade ! Le steward nous distribue le petit-déjeuner, puis le bus s’arrête une demi-heure dans un hôtel de Huarmey pour qu’on puisse se dégourdir les jambes, et profiter des WCs. Nous sommes à 5-6 heures de l’entrée de Lima…
On arrive au terminal Plaza Norte vers midi, puis le bus s’engouffre dans la circulation infernale de la ville. Une petite heure de klaxons de plus, et nous voilà au terminal Cromotex du Paseo Republica, le plus proche du district de Magdalena.
On récupère le sac en soute, puis on trouve un taxi pour rentrer chez la Mamita. Elle et Tio Roberto sont super contents de nous accueillir à nouveau ; on a vraiment l’impression de rentrer à la maison après quelques jours de vacances balnéaires ! 🙂
On ressort manger une assiette dans un petit resto de la grande avenue à côté de chez la Mamita, car on crève de faim (et mon ventre est définitivement remis !). Chris commande un plat qui s’appelle « l’aéroport », mais on a beau chercher, on ne voit pas en quoi ce plat de riz au poulet ressemble de près ou de loin à un avion…
Grosse douche qui fait le plus grand bien, squattage de la machine à laver… Tio Ricardo passe dire bonjour en fin d’après-midi, et on discute un moment !
Ce soir on reste tranquille chez la Mamita, pour profiter de les voir, elle et Tio Roberto. On mange devant les news ; toutes les TVs et radio tournent en boucle sur le nouveau scandale politique au Pérou… Le juge suprême a congédié 2 juges chargés d’enquêter sur les affaires de corruption au plus haut niveau. Malheureusement pour eux, ils faisaient du trop bon boulot, c’est-à-dire qu’ils commençaient à mettre à jour des affaires de corruption hautement dérangeantes, y compris pour le juge suprême lui-même… Celui-ci a cru pouvoir les congédier discrètement le soir du 31 décembre alors que tout le monde s’apprêtait à fêter le Nouvel-An, mais (heureusement) cela ne s’est pas passé comme ça : depuis 3 jours, le peuple péruvien proteste sans s’arrêter… La politique dans ce pays, c’est digne d’un véritable feuilleton !!
Jour 64 : vendredi 4 janvier 2019
Réveil par la lumière du jour et le bruit des apparts’ environnants vers 7h30… Après 2 nuits de bus et 5 nuits dans une tente, ça a fait vraiment du bien de dormir dans un vrai lit ! 🙂
Après un petit-déjeuner sympa avec la Mamita qui nous raconte plein d’histoires sur Chris et son frère quand ils étaient petits (vraiment trop drôle d’imaginer Roby le terrible et Chris le timide sur les bancs d’école), on part à pied à quelques blocs de la maison, le long de la grande avenue ‘La Marina’. On flâne un moment dans les marchés artisanaux…
On marche encore un petit bout pour se rendre dans la rue William King. Petit pèlerinage pour Chris, étant donné qu’on va voir la maison où il est né (littéralement), et a grandi les 10 premières années de sa vie ! Voilà, c’est au numéro 135, avec l’école primaire dans la rue juste derrière. 🙂
Sur le chemin du retour, on s’arrête boire un jus d’orange pressé (beaucoup trop soif, il fait super chaud aujourd’hui !!), puis pour faire un passage au supermarché pour compléter nos restes d’hier pour le dîner (le fameux « aéroport », qui ne ressemble toujours pas plus à un avion, même réchauffé).
On passe l’après-midi tranquille chez la Mamita, à écrire 2-3 articles pour le blog, sauvegarder nos photos, discuter avec elle et Tio Roberto, faire nos valises pour demain… Grâce à la Mamita qui nous a trouvé une petite valise à prendre en cabine pour notre vol de demain matin, on peut laisser une partie de nos affaires à Lima, donc nos backpacks ! Les compagnies de vol low-cost locales, c’est en effet comme easyjet : c’est low-cost jusqu’au moment où tu décides d’enregistrer un bagage en soute… Cette histoire de petite valise nous aura permis d’aller dans la jungle, car autrement les prix des vols étaient hors-budget !
Ce soir, on soupe avec la Mamita et Tio Roberto. Mais pas n’importe quel souper… On relève le défi de la préparation du fromage à fondue envoyé par mes parents comme cadeau de Noël ! Sans caquelon mais munis de notre créativité, nous avons donc cuisiné des croûtes au fromage… Miam ! 🙂
Après le souper, Tio Roberto sort son mètre et son pèse-bagage pour voir ce qu’il en est de la petite valise. Shit, un poil trop grande quand même apparemment : cela a beau être des bagages taille cabine standard, il semblerait que VivaAir, la compagnie avec laquelle on vole demain, a des restrictions plus importantes… On verra bien demain, de toute façon la petite valise a plus de chances de passer face à nos gros backpacks 😉
Il est quasi minuit quand on va se coucher… La nuit va être trèèèèès courte !!
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