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Jours 173-190: Ceux qui rédigent une ode à la mouche

Le texte et les images qui vont suivre peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Cette histoire n’est que pure imagination mais inspirée de faits réels… Toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite 🙂

Shhhht, les bonnes gens, écoutez ce chant.
Tsssss, tsssss, tsssss, tsssss, tsssss
Ce son près de votre oreille, comme nul autre pareil.
Tsssss, tsssss, tsssss, tsssss, tsssss

Ceci est l’ode aux mouches,
Celles qui rôdent près de nos bouches.
Un hommage à celles qu’on dégage.
Non pas celles qui sont dans les poubelles,
Mais celles qu’on voit à la pelle,
Ici, dans l’outback d’Australie,
Telles des insomniaques à Bali.

Il semblerait même que le Dalaï-Lama perdit son karma.
Son calme mis à rude épreuve, lorsqu’il méditait près du fleuve.

Asseyez-vous et buvez un coup,
mais regardez bien, votre verre en est plein.

Version soft Version hard

Version soft

A toi magnifique mouche, photogénique de souche,
Qui ne me piques pas mais qui es charismatique et sympa,
Tu me chatouilles avec tes léchouilles.

La sandfly oubliée, ici tu t’es multipliée,
Et chiant’fly on t’a renommée.

Ô ma généreuse mouche, viens ici que je te touche.
Tu me rends tout rouge.

Ton toucher, tes caresses,
Ton baiser sur mes fesses.

Tes effets me transgressent,
Mes rejets te renversent.

Ô ma douce mouche, sans toi je ne suis rien.
Qu’un simple être humain.

Ton acharnement provoque mon déplacement.
Ton bourdonnement, lui, mon agacement il produit.

Tu me laisses sans répit.
Je te blesse, tant pis…

Ô ma gentille mouche, je te veux ici,
Tu es mon amie aussi.

Dans mes yeux tu pénètres,
Tel un pieu d’un bon mètre.

Et mes narines tu les perces,
Telle une comptine, ça me berce.

Ô ma séduisante mouche, ton corps m’excite.
Tu ne sais pas ce que ça suscite.

Tes petites pattes velues,
Vite plates elles m’ont plues.

D’un geste un peu farouche,
Dans ma sueur tu te couches.

Ô ma belle mouche, que ferai-je sans toi ?
Un peu paumé serai-je ma foi.

Des milliers à se poser,
À plusieurs on va tout oser.

Mon oreille tu cherches,
De te voir tu m’en empêches.

Ô ma sublime mouche, tout le monde te hait.
Alors que unique tu l’es.

Tu déploies tes ailes,
Puis tu t’assois sur mes selles.

Avec tes sœurs tu t’imposes,
Pendant des heures sans faire de pause.

Ô ma merveilleuse mouche, tu vas me manquer.
Seul je vais claquer.

Dans ma barbe, je sens ton poids,
Dans ma bouche, sans que j’te vois.

Les babines tu te lèches,
Tu me taquines, tu me cherches…

Ô ma chouette mouche, ma chiant’fly zélée,
Je me jette à la douche, il est temps de t’avaler…

Version hard

Adieu les sandflies,
Odieuse les chiant’flies.

Les sandflies me piquent,
Les chiant’flies me niquent.

Ô ma ténébreuse mouche, viens ici que je te touche.
Je te veux toute rouge.

Ton toucher, tes caresses,
T’écraser avec allégresse.

Tes effets me rendent fou,
Tu vas me pousser à bout.

Ô ma douce mouche, sans toi je suis bien.
Je ne me jetterai pas sous un train.

Ton acharnement provoque mon déplacement.
Ton bourdonnement me nuit, un éclatement s’ensuit.

Tu me laisses sans répit.
Je t’agresse avec envie.

Ô ma gentille mouche, je te veux ici,
Que je te crucifie.

Dans mes yeux tu pénètres,
Un meurtre j’veux commettre.

Mes narines tu transperces,
Telle une épine qui m’agresse.

Ô ma séduisante mouche, ton corps m’excite.
Mes réflexes ressuscitent.

Tes petites pattes velues,
Telles des blattes, j’en peux plus.

Dans ma sueur tu t’amuses,
D’un geste je te refuse.

Ô ma belle mouche, que ferai-je sans toi ?
Ben pleins de trucs tu vois.

Des milliers à se poser,
Je vais toutes vous arroser.

Mon oreille tu cherches,
Espèce de @#!§.

Ô ma sublime mouche, tout le monde te hait.
Normal, immonde tu l’es.

Dans mon caca tu te débats, tu luttes !
Dans les bois on se bat, je te bute !

Dans une flaque ou dans la merde,
Il y a des claques qui se perdent.

Avec tes sœurs tu t’imposes,
Sans rancœur je vous explose.

Ô ma merveilleuse mouche, tu vas me manquer.
A nouveau je pourrai pique-niquer.

Dans ma barbe, tu te caches,
Tu me nargues… Je te hache !

Dans ma bouche tu te noies,
Comme dans une louche sans chinois.

Les babines tu te les lèches,
Vite il me faut des flèches.

Ô ma pffff chouette pffff mouche, ma pffff chiant’fly, sors de ma bouche !!!
@#!$ @#!$ @#!$ @#!$

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