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Jours 312-316: Ceux qui s’offrent du balnéaire

Île de Koh Rong Sanloem, Cambodge.

Jour 312: lundi 9 septembre 2019

Journée de déplacement : on est debout aux aurores ! Il est 6h45, on met les sacs sur le dos et on descend à la réception… encore fermée. Et cela inclut le rideau de fer qui ferme le bar, et par là-même la porte d’entrée de l’établissement. Zut, nous voilà enfermés dedans, avec une caution à récupérer ! On aurait dû prévenir hier soir qu’on voulait faire le check-out assez tôt ce matin, mais on n’y a pas pensé…

Heureusement, l’un des types de la réception dort sur le canapé (dans une position étrange ; hier soir a dû être une bonne soirée). On le réveille et il ouvre leeeeentement l’auberge pour nous, ouf ! 🙂 … Tout ça pour être prêts à l’heure pour le tuk-tuk compris dans le prix de notre billet, qui doit venir nous chercher et nous amener au terminal des minibus. Tuk-tuk qui ne viendra jamais. Re-zut, décidément, la journée commence fort !

Il est 7h15, on n’a plus le temps d’attendre ; il faut partir maintenant si on veut atteindre le terminal à pied avant le départ du mini-van. Heureusement, ce n’est pas la même compagnie que celle avec laquelle on est arrivés il y a 2 jours, car le terminal aurait été à plus de 3 kilomètres ! Celui d’aujourd’hui n’est qu’à un kilomètre, c’est faisable.

Dans la chaleur déjà impressionnante du petit matin, on trace jusqu’au terminal. Le mini-van est là, on embarque sans problème. 🙂 C’est parti pour 230 kilomètres jusqu’à Sihanoukville, la « station balnéaire » du sud du pays !

… On remarque assez vite que la route ne ressemble en rien à celle entre Siem Reap et Phnom Penh. Ici, la proportion de nids de poule au kilomètre est largement plus élevée ! Cela dit, c’est peut-être simplement dû au fait que l’on passe plus de la moitié du trajet sur le bas-côté, à dépasser des camions… par la droite, naturellement. Un gros gag ce trajet ! De plus l’état du paysage est déplorable : plus on avance, plus les déchets s’amoncellent. Mon dieu que ce pays est sale… Une poubelle à ciel ouvert, un véritable scandale.

On arrive à Sihanoukville à 13h30 : 6 heures pour un trajet annoncé de 4 heures. On est contents d’être arrivés. Enfin, contents, pas vraiment, car on réalise très rapidement que nous sommes littéralement arrivés dans la ville la plus moche du monde. Qu’est-il survenu ici, olalah ?!??! Un tremblement de terre, un tsunami, les deux en même temps ?? Le sol est jonché de déchets en tout genre, la route est tellement défoncée que l’on met presque une heure à rejoindre le port. Les gens semblent apathiques, et tout n’est que chantiers dans un état lamentable… avec ça et là un bâtiment rutilant aux colonnes plaquées or, annonçant ‘casino’. « MOCHE » est un euphémisme pour décrire cet endroit… Même Labuan Bajo, la ville à l’ouest de Florès où l’on avait attendu le bateau de croisière pour Komodo, est une charmante petite bourgade pittoresque à côté de Sihanoukville !!!

On apprendra plus tard de notre hôte français, Yves, que Sihanouk était encore une petite ville assez sympa il y a 2-3 ans. Et puis les Chinois ont décidé d’investir pour en faire une destination balnéaire de luxe pour leurs touristes, largement portée sur les jeux d’argent. En 2 ans, ce ne sont pas moins de 150 casinos qui ont vu le jour dans cette ville somme toute pas si grande que ça ! La loi cambodgienne (pour autant qu’elle existe) demande l’ouverture d’un casino réel pour tout business de casino en ligne ; ça construit donc à tort et à travers depuis quelques années, n’importe comment, sans aucune gestion à long terme, et sans permis de construire bien entendu. La ville de Sihanouk étant en grande partie entourée de marécages, il en résulte un désastre. Il y a un mois ou deux, plusieurs casinos tout neufs se sont écroulés, faute de fondations suffisantes, faisant une dizaine de morts… Le gouvernement ne semble rien pouvoir faire, corrompu comme il l’est. Avec la quantité de chantiers en cours en même temps (il paraît que c’est l’endroit au monde où la concentration de grues de chantier est la plus forte), les routes n’ont pas tenu et beaucoup se sont effondrées sous les passages incessants des poids lourds. Conséquence inévitable : les camions éboueurs, déjà basés sur un système de ramassage des déchets assez bancal, ne peuvent plus circuler dans la ville, qui est devenue un véritable dépotoir à ciel ouvert… et les enfants jouent dedans, pieds nus. C’est un scandale.

Quittons cet endroit au plus vite !! Ce n’est cependant pas chose facile, car on nous apprend que le ferry ne partira que dans une heure et demie, et du port situé à l’autre bout de la ville. Mais… Pourquoi nous a-t-on amenés ici dans ce cas ? Il semble y avoir confusion entre les différentes compagnies de ferry qui ne gèrent franchement pas les retards occasionnés par la météo…

On se partage donc une pizza dans le resto du port, et on attend. A 14h30, il nous faut remonter toute la rue jusqu’au carrefour (et croyez-moi, quand il pleut, que vous portez votre sac et qu’il faut slalomer entre les déchets, ce n’est pas chose facile), où nous attend un bus pour nous amener à l’autre port. On est une cinquantaine à entrer, ou plutôt à s’entasser dans ce bus avec les gros sacs et énormes valises… et le trajet est passablement folklorique. Presque une heure pour les 8 kilomètres qui séparent les deux ports, pendant lesquelles le bus balance tellement fort à gauche et à droite qu’on dirait vraiment qu’il va basculer. L’Américaine assise à côté de moi s’accroche même au rideau d’un air désespéré en fermant les yeux. 😉

Quelques nids de poule (et pas de la petite poule) en plus, et on arrive enfin au port, où l’on embarque sur le ferry. A cet endroit, les cabanes de pêcheurs sont construites sur pilotis, mais par endroit on ne voit même plus l’eau, tant la surface est tapissée de déchets qui flottent. Vite vite vite, quitter cette ville de malheur !!

Le ferry démarre et la traversée se passe sans encombre, quasiment toute droite. Trois quarts d’heure plus tard, nous sommes arrivés à quai, dans la baie de Saracen… Youpie, on a quitté la vision d’horreur de Sihanoukville ; malgré le temps maussade, le paysage annonce une magnifique petite île ! 🙂

Les péripéties ne s’arrêtent néanmoins pas là, car il nous faut encore traverser l’île d’est en ouest ; le logement que l’on a réservé se trouve sur la Sunset Beach, sur la baie opposée. Il n’y a aucune route qui sillonne l’île : la seule alternative étant de prendre un bateau-taxi pour la contourner, transfert qui n’est pas offert par notre catégorie de logement. Nous irons donc par le petit chemin de randonnée à travers la jungle ! Un kilomètre et demi, c’est faisable, non ?

… Ben la vache, c’est plus vite dit que fait. Loin d’être plat et loin d’être sec, le « chemin » est très rocailleux, et monte fortement pour redescendre tout aussi fortement de l’autre côté. On marche dans 10 centimètres d’eau par endroits, sur des cailloux qui glissent, avec nos gros sacs sur le dos et des nuées de moustiques qui nous attaquent. Franchement pas le top. Mais pourquoi a-t-on eu cette idée d’aller de l’autre côté ??? Tellement compliqué dans ces conditions d’humidité extrême que l’on n’a même pas eu la présence d’esprit de faire une photo.

Il est 17h30 lorsqu’on arrive sur la Sunset Beach, complètement morts. On est accueillis par Yves, un Breton, qui a ouvert ses bungalows et son petit resto avec son frangin, il y a 5 ans. On s’installe dans notre tipi (youhou ! Nouveau concept !) ; il fait déjà nuit lorsqu’on retourne au bar pour souper…

On ne fait pas long feu ce soir. On s’endort avec le bruit des vagues à quelques mètres de nous ! 🙂

Jour 313: mardi 10 septembre 2019

Il a plu super fort cette nuit, mais le ciel n’est que voilé lorsqu’on se lève. Ça s’dégage ! On devrait en effet avoir un temps pas trop dég’ aujourd’hui, et même super beau les deux prochains jours… Merci meteoblue pour la planification au top de notre itinéraire cambodgien en saison des pluies. 🙂

Journée d’activité intense aujourd’hui : journal de bord, farniente sur la plage, déjeuner, snack et souper les pieds dans le sable (ou presque), lecture, discussion avec Yves et petite baignade sont au programme… On a un peu l’impression d’être perdus au bout du monde, sentiment amplifié par la basse saison : sur les 3 « complexes » de bungalows que compte la grande plage, on doit être 10 clients maximum !

La matinée est animée par l’arrivée du bateau de ravitaillement : Yves et son frangin ont commandé une tonne de ciment car ils veulent retaper le bloc des sanitaires avant le début de la belle saison. Sauf que le déchargement des sacs de 50 kg est assez rock’n’roll... Le bateau principal ne parvenant pas jusqu’à la plage en raison des trop fortes vagues, c’est une petite barque qui se charge du transfert. Elle manque de se retourner à plusieurs reprises et s’enfonce tellement sous le poids des sacs qu’ils doivent s’y mettre à 3 pour écoper le plus rapidement possible !

Ce soir, on n’a qu’une moitié de coucher de soleil, car les nuages sont encore bien présents à l’horizon. Cela s’éclaircira pendant la nuit… 🙂

Jour 314: mercredi 11 septembre 2019

Youpie ! Grand ciel bleu aujourd’hui ! On est réveillés par la chaleur du soleil qui tape sur notre tipi malgré l’ombre des arbres.

Petit-déjeuner sur la terrasse de l’auberge (crêpes bretonnes forcément, miam !), puis on fait nos sacs. Sunset Beach est un petit coin de paradis, mais on ne prolonge pas notre séjour ici pour plusieurs raisons : l’humidité dans le tipi est énorme malgré la présence de deux ventilateurs et nos affaires doivent absolument sécher sinon elles vont commencer à pourrir. D’autre part, on sait que le trek à travers la jungle pour rejoindre la baie principale nous rendra transpirants, dégoulinants et trempera nos sacs et nos chaussures : pas franchement ragoutant en fin de séjour pour enchaîner avec plus de 24 heures de bus en direction de Bangkok. Et puis, on a aussi envie d’explorer d’autres coins de cette belle petite île-paradis ! 🙂

Bref, nous voilà repartis à travers l’enfer de la jungle avec nos gros sacs sur le dos. Trois quarts d’heure de marche extrêmement éprouvants sous une chaleur et une humidité immense. Il y a tellement de moustiques que si l’on ne développe pas la dengue ou la malaria d’ici quelques jours, c’est un miracle…

On ne lésine pas sur les moyens pour les châteaux de sable !

Ça y est, nous voilà à Saracen Bay. Mais… L’eau est jaune !! Que s’est-il passé depuis notre arrivée il y a 2 jours ? Ce n’est pas franchement ragoutant, et loin des images paradisiaques que l’on peut avoir en tête… Zut, et en plus, on s’aperçoit que le rapport qualité-prix n’est pas au rendez-vous de ce côté de l’île. Si l’on ne veut pas de logement miteux, il faut se payer un resort ! Que fait-on… ?

Heureusement, Chris dégote une chouette auberge sur Booking à proximité de la baie de M’Pai, au nord de l’île. On réserve, puis on s’installe sur une terrasse pour grignoter un petit truc. Nous n’avons malheureusement pas la possibilité de rejoindre la baie du nord avant 17h, car le seul moyen d’y arriver est d’utiliser le bateau de marchandises qui ne circule qu’en fin de journée… Mais la journée est magnifique, on ne peut quand même pas rester là à attendre, dégoulinants dans nos habits puants à cause du trail dans la jungle ?! Tant pis, malgré l’eau jaunâtre, on se baigne. L’eau est au final assez claire, c’est juste la couleur qui n’est pas forcément très belle, mais cela s’améliorera avec la montée de la marée. 🙂

L’après-midi s’écoule tranquillement et à 17h, on est sur le ponton indiqué pour l’arrivée du bateau de ravitaillement. Il vient de Sihanoukville, avec à son bord toutes les commandes diverses et variées des différents resorts et auberges de la baie : sacs de riz, meubles de jardin, légumes, blocs de glace, bambous pour la construction, caisses de bières, sacs de ciment… Une vingtaine de Cambodgiens et quelques Occidentaux gérants des établissements s’attellent au déchargement ; c’est un véritable spectacle qui dure 45 minutes ! Ils se mettent même à 3 ou 4 pour faire descendre un groupement électrogène dans une petite barque à l’aide d’une corde et d’un nœud coulissant passé sur l’un des pilons du bateau.

Finalement, c’est à nous d’embarquer. Le soleil disparaît progressivement derrière les hauteurs de l’île… Le temps que le bateau arrive dans la M’Pai Bay (en faisant encore 3 autres arrêts pour décharger des marchandises), il fait complètement nuit. On traverse le village à la lampe torche pour rejoindre l’auberge Baloo Bungalows, un peu excentrée. Pas évident, car dès que l’on s’éloigne du centre du tout petit village de pêcheurs qui borde le port, la « route » est dans un état lamentable ! Une fois l’épreuve passée néanmoins, on est super bien accueillis dans des chambres toutes neuves par Simon. Il est Allemand immigré au Cambodge depuis 5 ans, et sa femme est khmère, de Sihanoukville. Ils ont ouvert leur auberge il y a quelques mois et l’endroit est super chouette. 🙂

On prend la douche que l’on attend depuis 10h ce matin, puis on ressort pour souper, via le petit passage secret au fond du jardin. Un peu boueux, mais on arrive quand même sur la plage de ce village quasi-fantôme… Ça doit être autre chose en haute saison mais là, on est vraiment les seuls et le gars du petit resto où l’on s’attable rechigne presque à prendre la commande !

Comme tous ces derniers jours, il n’est vraiment pas tard lorsqu’on s’endort, bien installés sous notre moustiquaire de compèt’ (= aucun trou) !

Jour 315: jeudi 12 septembre 2019

5h10 : dring ! Le réveil sonne bien tôt ce matin, car on voudrait aller voir le lever de soleil ; la baie est orientée plutôt vers le nord, mais si on va tout au bout de la jetée, on devrait tout juste voir le soleil se lever sur l’horizon sans que cela soit caché par les reliefs de l’île. Petite hésitation avant de se lever : on est si bien dans le lit douillet… Mais Chris a plus de volonté matinale que moi et finit par me tirer hors du lit. 🙂

Pas besoin des lampes de poche ; il fait déjà suffisamment jour lorsque l’on emprunte le passage secret pour rejoindre la plage. Vite vite vite, atteindre le bout de la baie avant que le soleil ne pointe le bout de son nez ! On a quelques minutes de sursis grâce à la légère bande de nuages qui s’étale encore à l’horizon, et au final le timing est parfait. Le ciel prend de magnifiques couleurs et l’on observe ce spectacle dont on ne peut se lasser… C’est une journée absolument magnifique qui s’annonce, « presque comme pendant la saison sèche » nous a dit Simon. 🙂

Le village s’éveille tranquillement lorsqu’on le traverse pour revenir à l’auberge. Il est encore très tôt : on paresse un moment supplémentaire au lit ! Sur les conseils de Simon, on s’attable ensuite pour un succulent petit-déj’ (ou plutôt un brunch, vu la quantité) au Seapony Guesthouse. Miam, on s’en lèche encore les babines…

On longe la plage du village (pas plus attrayante que ça en raison du nombre de bateaux de pêche et de l’état de la rivière qui se déverse à cet endroit, malheureusement jonchée de déchets), et on continue jusqu’à la belle et longue plage de la baie à proprement parler. Quel paysage paradisiaque !!! Les îles cambodgiennes n’ont décidément rien à envier à leurs voisines thaïlandaises… Sable blanc tellement fin qu’il crisse sous les pieds, baie turquoise et eau translucide, ciel bleu et chaleur sont au rendez-vous pour cette journée balnéaire-type : bronzette sur la plage, trempette pour se rafraîchir, re-bronzette les pieds dans le sable, re-trempette parce qu’il fait vraiment chaud… bref. La vie est dure. Et la crème de la crème, c’est qu’on est quasiment seuls sur cette looooooongue plage !! 🙂

En milieu d’après-midi, après une énième baignade, on rejoint la plage du village pour un jus de fruits et un snack. C’est que ça creuse, cette absence d’activité ! On flâne un moment sur la terrasse à l’ombre des arbres… Un peu avant 17h, on décide de changer d’endroit pour avoir une vue dégagée à l’ouest. Le coucher de soleil promet d’être beau !

Après un essai « raté » sur le hamac d’un bungalow inoccupé (on n’est pas bien assis, et une branche bloque la vue 😉 ), on se pose sur la terrasse du Sunset Bar pour un énième jus de fruit. Le coucher de soleil est beau sans être spectaculaire, car les nuages se sont amoncelés à l’horizon… En revanche, quelques minutes plus tard, ces mêmes nuages offrent un spectacle de fou en reflétant les couleurs du soleil couché… Un véritable poster en mouvement juste sous nos yeux : on est éblouis par cette beauté !!!

Des couleurs plein les yeux, on retourne au centre du village manger une soupe de nouilles. La gastronomie khmère goûtée à Siem Reap nous a vendu du rêve ; malheureusement, depuis que l’on est arrivés sur l’île, c’est un peu le retour de l’Indonésie : nasi ou mie goreng ? En effet, en basse saison, les tenanciers cambodgiens n’ont pas l’air de faire de gros efforts avec leurs commandes de nourriture, et les trois quarts de leur menu n’est pas disponible…

La soupe nous cale bien ; retour à l’auberge par la petite route défoncée ! Le trajet est plutôt aventureux, car on n’a pas pris de lampe de poche en partant ce matin, et le téléphone de Chris est à plat. C’est donc à la lumière de mon kindle qu’on évite les nids de poule encore remplis d’eau boueuse ! 🙂

Jour 316: vendredi 13 septembre 2019

Les nuages sont revenus pendant la nuit et même s’il ne pleut pas, la journée n’est pas aussi belle que celle d’hier. Pas de problème, on avait justement envie d’une journée geek pour avancer le blog ! 🙂

Après une demi-grasse mat’, on part s’installer sur la terrasse couverte du Seapony Guesthouse, qui est rapidement devenue notre adresse favorite de l’île. Le wifi est bon, tout comme le café, la gérante est super sympa, l’endroit agréable et les petits-déj’ – brunches à tomber. Je commande d’ailleurs des oeufs pochés servis avec du pain complet fait maison ; Chris doit terminer mon assiette tellement c’est copieux !

On passe une bonne partie de la journée là, à avancer au maximum le blog… C’est chouette de se poser sans programme particulier pendant quelques jours au même endroit. Et puis, on a besoin d’énergie pour le trajet que l’on entamera demain, et qui risque d’être un périple digne de ce nom…

Vers 17h, le café ferme et on retourne à l’auberge. Geeks jusqu’au bout, on avance encore le blog jusqu’à ce que nos estomacs nous guident vers le Pier 23, un petit resto turc sur la jetée du village. On mange assis sur des coussins autour d’une table basse, puis nous voilà de retour « chez nous » après cette journée extrêmement productive. 😉

Demain on met le cap sur… la Thaïlande, bis !

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