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Jours 308-309: Ceux qui pédalent à travers les vestiges de l’Empire

Site archéologique d’Angkor, Cambodge.

Jour 308: jeudi 5 septembre 2019

Aujourd’hui, nous partons visiter les vestiges de l’empire khmer. Je serai votre guide durant ces deux prochains jours et vous ferai découvrir de l’intérieur ce lieu classé dans le patrimoine mondial de l’UNESCO. Toutes les informations historiques viennent d’ailleurs du site internet de l’organisation précédemment citée, et d’autres sources qui, je l’espère, sont correctes.

Pour la visite, enfourchons nos vélos et partons ! Attention aux nids de poules sur la route, et bien sûr aux voitures, car elles n’ont que peu de considération pour nous, cyclistes. La journée est idéale pour se balader à travers les différents sites, mais n’oubliez pas de mettre de la crème solaire et de couvrir votre tête avec une casquette ! Et aussi, vérifiez vos freins. Un casque ? Il n’y en a pas… Par contre, le vélo possède un panier à l’avant si vous souhaitez acheter des souvenirs ou mettre une bouteille d’eau par exemple.

Avant toute chose, allons acheter les billets d’entrée. Pour nous, le plus avantageux est de prendre un pass de 3 jours. Impossible de tout voir en 1 jour et pour les autres pass, il faudrait avoir plus de temps… Voilà, nos pass en mains, je vous demande de bien visualiser la carte ci-joint. Le site s’étend sur quelques 400 km2 recouverts en partie par la forêt. Le parc archéologique d’Angkor recèle d’admirables vestiges des différentes capitales de l’Empire khmer. Cet empire rayonna entre le IXe et le XVe siècle, dont les principales structures sont le célèbre temple d’Angkor Wat et le temple du Bayon, orné d’innombrables sculptures en visages, parmi d’autres…

Pendant que nous roulons en direction du site, je vais vous divulguer quelques brèves informations au sujet d’Angkor. Angkor est l’un des principaux sites archéologiques de l’Asie du Sud-Est. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, le site s’étend sur environ 400 kilomètres carrés et consiste en une foule de temples, de structures hydrauliques (bassins, digues, réservoirs, canaux) et de routes de communication. Pendant plusieurs siècles, Angkor a été le centre du royaume khmer. Avec des monuments impressionnants, plusieurs différents plans urbains anciens et de grands réservoirs d’eau, le site est une concentration unique de traits témoignant d’une civilisation exceptionnelle. Des temples comme Angkor Wat, le Bayon, Preah Khan et Ta Prohm, exemples par excellence de l’architecture khmère, sont étroitement liés à leur contexte géographique et aussi empreints de signification symbolique. L’architecture et le plan des capitales successives témoignent d’un haut niveau d’ordre et de hiérarchie sociale au sein de l’empire khmer… Angkor est donc un site majeur illustrant les valeurs culturelles, religieuses et symboliques de ce peuple ancien.

Le parc est habité : de nombreux villages, dont certains des ancêtres datent de la période angkorienne, sont dispersés dans le parc. La population pratique l’agriculture et en particulier la riziculture. Au fur et à mesure de la visite des différents temples, je vous donnerai les informations les concernant.

Notre premier arrêt est le temple Pre Rup. Je sais que c’est Angkor Wat que vous voulez absolument voir, mais gardons-le pour demain. Prenons plutôt à droite afin d’éviter les foules, et parquons notre vélo un peu plus loin. Suivez-moi et entrons dans le temple si vous le voulez bien… Ah oui pour votre info, les contrôleurs de billets essaieront de vous vendre des tours en tuk-tuk, mais déclinez poliment, le vélo est un excellent choix, en plus en forme comme vous êtes, vous n’aurez aucun mal à faire la grande ET la petite boucle !

Pre Rup est un temple-montagne construit par le roi Rajendravarman au 10ème siècle, en 961 précisément. L’architecture du temple Pre Rup présente une série de murs percés par des gopura (construction par laquelle on pénètre dans les enceintes successives d’un temple, très présents dans l’architecture hindouiste) amenant à une série de gradins en latérite et grès supportant 5 tours centrales. Autrefois, un Linga (objet dressé, souvent d’apparence phallique, représentation classique de Shiva) se trouvait dans ce temple, preuve de sa dévotion au culte de Shiva.

Explorez, laissez aller votre curiosité. Tentez de sentir l’énergie qui se dégage de ces lieux ! Vous ne trouvez pas que l’on dirait une cité perdue ? Attention en montant sur les étages supérieurs, les escaliers sont raides, mais la vue en vaut la peine je vous le recommande !

Ça y est, vous avez pris quelques photos ? Poursuivons alors en direction du temple de Banteay Kdei. Regardez le plan pour ne pas vous tromper de chemin et faites attention aux vaches squelettiques, elles peuvent vous couper la route à tout moment ! Voilà, on peut parquer les vélos au bout du chemin, sous les arbres.

Le temple de Banteay Kdei est l’oeuvre du roi Jayavarman VII, et ses entrées sont surmontées de visages et qui datent du 12ème siècle. De larges enceintes entourent des nombreuses galeries compactes ainsi qu’un petit sanctuaire central. Cet aspect explique le nom de ce temple : « La citadelle des Cellules ». De nombreuses représentations, notamment des têtes de Bouddha, ont été découvertes enterrées lors des travaux de restauration. Repérez bien les sculptures murales des apsaras, ces danseuses célestes.

Envahi par la végétation, le temple, malgré les travaux de dégagement, est encore occupé par de gigantesques arbres dont les racines minent l’édifice à plusieurs endroits. Ici vous en avez un parfait exemple : cet arbre a pris possession des ruines jusqu’à pousser les pierres et croître à l’intérieur. Fascinant n’est-ce pas ?

Une photo ? Bien sûr, je peux vous prendre à travers ce cadre de fenêtre 🙂

Revenons un peu sur le chemin pour repartir en direction du temple Ta Prohm. Ah ben désolé, il semble qu’une flopée de minibus de touristes soit arrivée en même temps… Ne vous laissez pas intimider par les vendeurs ambulants, ils ne connaissent pas la notion de ‘sphère privée’, vous pourrez presque sentir leur haleine ! C’est vrai que ça devient insupportable, laissons le Ta Prohm pour demain et allons plutôt visiter le Ta Keo.

La restauration du temple Ta Keo est financée par le gouvernement chinois. Comme pour d’autres sites du temple, la restauration est souvent confiée à des investisseurs étrangers, tels que Chinois, Nord-Coréens, ou encore Allemands… Il a été érigé au X-XIe siècle sous l’impulsion du roi Jayavarman VLe monument n’a jamais été fini, d’où son aspect un peu brut. Le temple forme un rectangle et il a été construit en grès et en latérite, comme beaucoup d’autres temples d’Angkor. A première vue, Ta Keo ressemble comme deux gouttes d’eau à Pre Rup, l’autre temple-montagne que nous avons visité ce matin : on retrouve la même couleur des pierres, la même forme et le même état de délabrement. De forme pyramidale, l’édifice compte 5 tours et cinq niveaux. A son sommet, à une vingtaine de mètres d’altitude, vous aurez une belle vue plongeante sur la forêt et la route. Même si ce n’est pas le plus beau des temples, il reste l’un des plus grands !

Bon, il est déjà passé midi. Nous pouvons nous attabler dans un de ces petits restaurants au bord de route. Pour vous hydrater, je vous recommande de l’eau de noix de coco. D’une part, cela évite d’acheter une bouteille en plastique, et d’autre part, elle est bien plus hydratante que l’eau en bouteille vendue ici au Cambodge, tellement traitée qu’il ne reste plus aucun minéraux dedans… Lorsque vous buvez de l’eau-bouteille ici, elle passe tout droit et la sensation de soif n’est absolument pas étanchée !

Vous avez retrouvé un peu d’énergie ? Il en faudra bien pour cet après-midi, car nous n’avons pas fini de pédaler… Nous allons entrer dans la cité fortifiée de Angkor Tom, et marcher jusqu’au temple Baphuon. Laissons les vélos près de la terrasse des éléphants, telle qu’elle est surnommée.

Ce site ressemble à un château, vous pouvez monter sur l’étage qui surplombe les ruines. Il ne faut pas avoir le vertige par contre, car il vous faudra redescendre tout ça 🙂

Poursuivons jusqu’au temple du Bayon, vous le reconnaîtrez tout de suite. Il est situé en plein cœur de Angkor Thom : c’est l’un des temples les plus célèbres en raison de ces multiples visages de pierre orientés vers les quatre points cardinaux. Chaque visage est différent, ça en jette !

Si le Bayon est autant photographié et donc aussi célèbre, ce n’est pas un hasard. Visuellement parlant, c’est certainement le plus impressionnant. Les hauts reliefs sont plus variés que sur les autres temples, les piliers sont décorés de multiples apsaras, et il y a un long mur contenant de très beaux bas reliefs évoquant la vie quotidienne des khmers. Sa couleur si particulière, passant d’un gris bleuté à du beige vieilli selon la luminosité et l’inclinaison du soleil, en fait un temple unique… Il est vraiment à part et d’une richesse sculpturale époustouflante.

Les visiteurs sont un peu plus nombreux sur ce site que sur les précédents, et c’est normal, ce temple est juste magnifique ! En haute saison, je ne vous explique pas la foule de gens qui s’y trouve… Vous avez de la chance aujourd’hui. Prenez autant de photos que vous souhaitez, c’est notre dernière visite de la journée. Après ça, nous allons déguster un bon jus de fruit frais au bord de la route… Avec cette chaleur et l’humidité, je parie que votre visage flambe. 🙂

Nous pouvons reprendre nos vélos et rouler en direction de l’auberge. Nous allons contourner le site de Angkor Wat, je me réjouis de vous le faire visiter demain… On peut apercevoir les hautes tourelles s’élever au loin.

Allez, encore quelques kilomètres et nous serons de retour à l’auberge un peu avant 17h. Vous pouvez allez vous doucher, c’est amplement mérité !

Ce soir, nous pouvons aller dans un restaurant où beaucoup de Cambodgiens se rendent. Il s’agit d’un barbecue local : vous avez en face de vous un buffet et sur la table, il y a une marmite en forme de colline. La colline est percée de petites fentes qui laissent s’échapper une partie de la chaleur ainsi que les gaz produits par la combustion. Le pourtour est muni de rebords qui permettent de retenir les jus de cuisson et les graisses. Déposez un bout de gras sur le sommet et attendez que celui-ci graisse les parois… Ok, ce n’est pas l’invention du siècle, car l’absence de revêtement antiadhésif fait que la viande a tendance à s’agripper à la surface, et aussi les fentes sur les flancs de la colline laissent passer les gaz produits par la combustion, qui sont nocifs pour la santé. Une fois de temps en temps, ça ne fait pas de mal. 🙂 Une fois, que les flancs de collines sont gras, vous pourrez y faire cuire votre viande ou poisson, pendant que les légumes cuiront dans le bouillon autour. Servez-vous autant que vous pouvez manger ! Je vois que vous observez les gens autour de vous, c’est pas évident au début… La serveuse peut vous expliquer comment ça fonctionne. 🙂

Une bonne nuit vous fera du bien après ce repas copieux. Allez, à demain…

Jour 309: vendredi 6 septembre 2019

Eh ben, vous avez dormi longtemps ce matin ! Il est déjà 8h45, ça fait un moment que je vous attends…

Ce n’est pas si grave, la plupart des bus touristiques y vont pour 8h ; cela veut donc dire que le site de Angkor Wat devrait s’être un peu vidé, le temps qu’on y arrive. Nous allons partir directement par la grande route ; encore une fois je vous demande de bien être attentif au trafic ! Entre les tuks-tuks, les scooters, les voitures, et les nids de poules, vous avez intérêt à garder l’œil ouvert. Vous avez toujours la carte du site ?

Nous allons garder le meilleur pour la fin, c’est pour cela que je vous propose d’accéder à Angkor Wat par l’entrée arrière. Un peu moins photogénique, mais qu’importe, je vous assure que vous ne vous retrouverez pas au milieu d’une foule dense.

Angkor Wat est le plus vaste temple de la cité archéologique d’Angkor. Ce temple monumental est le symbole le plus connu de l’art khmer et au-delà de tout le pays. Bâti par le roi Suryavarman II au XIIe siècle. C’est la principale attraction touristique du Cambodge, et sûrement le premier temple que tous visitent en venant à Siem Reap…

Angkor Wat est découpé en 4 cours intérieures, et vous y verrez tantôt des fresques d’apsaras, tantôt des statues de Bouddha. Le temple regroupe plusieurs structures et deux bassins à l’entrée. Il est construit sur plusieurs niveaux, on passe de l’un à l’autre par des escaliers et le tout est un vrai labyrinthe ! Il y a des couloirs et des galeries partout dans le temple principal, des statues, des bas-reliefs qui sont restés dans un bon état, malgré le temps, les intempéries et les visites. Dans les galeries, mais surtout à l’intérieur du temple principal, n’oubliez pas d’admirer les motifs et les sculptures des milliers de piliers du temple. Au centre, on peut voir des restes de peintures et des motifs peints sur le plafond et le haut des colonnes.

C’est le temple le plus connu et donc l’un des plus visités, aussi bien par les locaux que les touristes. C’est aussi le mieux entretenu, car il est encore en activité et largement occupé par des moines dont l’habit orange s’illumine devant la grisaille des pierres ancestrales. D’ailleurs, si vous souhaitez vous faire bénir par un moine bouddhiste, attendez votre tour et asseyez-vous en face de lui…

Maintenant, nous allons pouvoir observer les tourelles depuis l’extérieur. Ces trois tours emblématiques sont l’emblème du drapeau national. Splendide, n’est-ce pas ? Grâce à l’étendue d’eau, vous pourrez voir le reflet de l’édifice. Ce n’est pas évident de prendre la photo parfaite aujourd’hui, le ciel est plutôt nuageux et l’eau n’est pas si calme…

Je suis toujours amusé de voir les Chinois enchaîner les chorégraphies devant les monuments lorsqu’il s’agit de se prendre en photos. En même temps, tout le monde y va de sa propre imagination. 🙂

Allons flâner un peu dans le grand parc… Faites attention aux singes, ils peuvent devenir agressifs s’ils remarquent que vous avez de la nourriture. Ils sont devenus comme ça à cause des touristes qui leurs donnent à manger… No comment ! Rangez bien vos affaires.

Nous allons passer par l’allée où sont concentrés les vendeurs ambulants, des enfants pour la plupart : ils vont nous tomber dessus. Restez zen face aux nombreuses demandes, ils vont vous agiter des aimants, des porte-clés, des postales devant votre nez… Tout à un dollar, à vous de voir. Par contre, je peux vous garantir qu’ils ne vous lâcheront pas d’une semelle et vont marcher à vos côtés pendant plusieurs dizaines de mètres jusqu’à ce que vous craquiez ! Ouf, ils ont lâché l’affaire, même si j’ai entendu une petite insulte au passage. Au tour des contrôleurs de billets de vous proposer des tours en tuk-tuk, rappelez-vous ce que je vous ai dit hier…

Il est 11h30, voulez-vous dîner maintenant ou manger après la visite d’un autre temple ? Ok rapprochons nous du prochain temple en passant par la cité d’Angkor Thom, et arrêtons nous sur le chemin pour dîner. C’est plus agréable de pédaler à l’ombre des arbres, en plus de ce côté-ci, la route est en très bon état. Le petit resto à gauche a l’air sympa, si vous voulez manger quelque chose. N’oubliez pas de bien vous hydrater, il fait à nouveau très chaud et orageux aujourd’hui !

Bien mangé ? Au tour du Preah Khan : vous remarquerez qu’il ressemble au Banteay Kdei. Vous avez de la chance, il n’y a quasiment personne ! Preah Khan est un temple bouddhiste de la cité historique d’Angkor. Bâti sous le règne du dernier grand roi khmer Jayavarman VIIau XIIe siècle, il figure parmi les plus beaux et les plus importants temples du site. C’est ce même roi qui fit bâtir un autre temple emblématique d’Angkor, le célèbre Ta Prohm.

Le cœur du site est constitué de petites salles secrètes et de nombreux couloirs qui s’entrecroisent sans logique apparente. Vous vous sentirez comme Indiana Jones ! 🙂 A Preah Khan, il y a des recoins et des portes partout, ce qui permet une visite dans tous les sens. A l’intérieur vous pouvez voir de nombreuses représentations des dieux Krishna, Vishnu ou Brahma. Chaque mur est décoré par des sculptures d’apsaras et des hauts reliefs d’une rare beauté. Il y a également une stupa dans la galerie principale et plusieurs statues qu’on ne voit pas forcément ailleurs…

Maintenant, poursuivons jusqu’au Neak Pean. Oups pardon, on s’est trompés de route, et avons failli recommencer la visite de Preah Khan par l’entrée nord ! 🙂

Voilà, nous sommes arrivés au Neak Pean, il fallait encore parcourir quelques kilomètres en plus car il se situe à l’extrême nord de la grande boucle. C’est marécageux et il faut traverser un chemin en bois surélevé…

Il est moins impressionnant que les autres sites, mais puisque nous sommes par là, autant le visiter. Ces ruines se distinguent des autres temples. Sa tour ou prasat centrale se trouve au centre d’un bassin lui même entouré de quatre petits plans d’eau. Le chemin en terre fait un demi-cercle face à la ruine pour qu’on puisse l’observer sous différents angles. L’endroit est très sauvage et plus accessible en saison sèche, lorsque le niveau de l’eau diminue.

Puisque nous avions laissé le Ta Prohm pour aujourd’hui, on peut rouler dans sa direction pour l’atteindre. D’après mes calculs, il faut compter une dizaine de kilomètres, que ce soit par la gauche ou la droite, car je crois que nous sommes vraiment au milieu de la grande boucle. Admirez la jungle et les rizières que nous traversons. Les villageois se cassent le dos pour ramasser le riz et le travail est très rude !

Nous y voilà, à l’entrée du Ta Prohm. Vite, ignorez les vendeurs ambulants, autrement ils ne vous lâcheront pas ! Le Ta Prohm est connu pour être couvert par les énormes racines de ces gigantesques arbres… C’est vraiment incroyable comment la nature s’est réapproprié les lieux !

Il a été bâti sous le règne de Jayavarman VII au XIIe siècle, et a d’abord servi de monastère et d’université. A chaque point cardinal se trouve un gopura orné des 4 visages typiques d’Angkor. Il y a au total cinq enceintes autour du temple central. Comme pour le Preah Khan, une fois franchie la première enceinte, on emprunte un petit chemin au milieu d’une forêt dense sur des centaines de mètres… On arrive ensuite de chaque côté sur une allée dallée et une terrasse cruciforme.

Vous avez été braves, mais il va falloir encore un peu d’énergie pour rejoindre l’auberge, à 15 kilomètres d’ici. Trop drôle ce chauffeur qui insiste pour nous ramener tous au bord de son tuk-tuk, vélos y compris ! Restez souriants et polis, je sais que l’agacement et la fatigue sont présents, mais c’est le seul revenu qu’ils ont pour vivre…

Vous avez aimé cette visite sur deux jours ? Je me répète, mais vous avez eu de la chance de le faire à cette période : malgré les quelques gouttes de pluie hier, le ciel est resté relativement clair et surtout, vous n’avez pas été pris dans la masse de touristes. Un rapide calcul comme ça : je peux vous affirmer qu’entre hier et aujourd’hui nous avons roulé plus de 70 kilomètres au total. Bravo !!!

Allez boire un jus au WatBo, en face de votre auberge et prenez une douche, car les odeurs commencent à devenir désagréables… Puis allez manger au Tevy’s Place, petit restaurant local : vous mangerez très bien pour un prix dérisoire, en plus il est à deux pas de votre auberge.

C’est ici que l’on se quitte, après deux jours. J’ai eu beaucoup de plaisir à vous guider à travers ces somptueux temples, n’oubliez pas le pourboire svp si vous avez aimé 😉 J’espère que vous en avez appris un peu plus sur Angkor et tous ses temples… Nous ne savons pas combien de temps ces ruines seront encore visibles avant que la nature ne reprenne ses droits, mais comme le site est classé à l’UNESCO, il devrait être relativement préservé ces prochaines années !

Bonne nuit… 🙂

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